Ils me donnaient tous la chasse.
En m’attribuant toutes sortes d’illusions,
me chassaient.
Certains me prenaient pour un esturgeon.
Se voyant déjà devant les bols de caviar.
Ils me donnaient tous la chasse.
Persuadés que la chance leur ressort une proie
formidable, me chassaient.
Certains me prenaient pour un cachalot,
Avec des yeux brillants comptaient mes tonnes de graisse
Ils me donnaient tous la chasse.
Poursuivant obstinément leur bonheur glouton,
me chassaient.
Moi je n’étais que le pauvre mât
D’un navire depuis longtemps brisé.
*
Traduit du roumain par Cindrel Lupe.
Lisez l’original en roumain = https://versionroumaine.wordpress.com/2016/09/03/eroarea-geo-bogza
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