Paul Verlaine - Portrait de Gustave CourbetBonne matinée Verlaine Bonne matinée Verlaine Mon drôle de dieu et de copain – Bonne matinée. Il en faudra qu’ils errent Jusqu’à ce que nos vers sèchent, treize millénaires. A l’horloge de la terre je porte louange Tant il agite les os de ton corps d’ange; Je l’entends ou pas. Mais tes yeux malins Brillent par-dessus mon verre de vin.
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Eumène Aux bords des montagnes, autant Les oeils des vents tombent en mystère, Du ciel, le haut continent, Pénètre, largement flamboyant. Tu es de tous les mondes congénère Au front fendu par feux cyclopéens ; Autour des fleuves et des prés lunaires Les mots élèvent des chérubins. Amour, solitude limpide, Tout chant est un lieu aride. * Altière Ombre Pourquoi je ne plonge pas en sommeil bleu et ne m’assois en touffes de muflier dans les fleurs calmes près du blé dans les veilleuses du crépuscule au-delà le couteau en or des rochers ? Pourquoi je ne dors pas, Altière Ombre ? * traduit du roumain par Cindrel Lupe * Lisez l’original en roumain : http://wp.me/p1wz5y-nT