Chanson – Traian Furnea

 

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Ma tellement douce aimée par ce printemps bizarre

Tel un ivrogne la ville se penche vers la gare

Les aiguilleurs se tordent de rire car je portais

En t’attendant, un maître poignard bien enfoncé

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Ma tellement douce aimée par tant de lune cachée

Je casse la vitre des postes d’une boule de rosée

Les postiers s’esclaffent car attendant courrier

Depuis ma chair s’envolent à nulle part des échassiers

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Ma tellement douce aimée par l’herbe foisonnante

Sous la terre lourde un jour tu me perdras vraiment

Et je me marre moi-même quand jour de Pâques viendra

Faisant l’amour aux autres de moi t’accoucheras.

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traduit du roumain par Cindrel Lupe

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Lisez l’original en roumain :

 http://wp.me/p1wz5y-vO