Poésie
Au champ qui surgissait de boutourèze,
A csipité un ptruche, c’est vrai un peu bouqué,
Mais la queraille nurde, encore fadaise,
Zarillona tout près, dans le frousquet :
En quoi ma pissendrée de broutouchlaise,
Et mon floquet muni d’une écrachisse,
Tu m’as bosfrohologé la strocholgine !
Bécuite-moi ma sime similire !
Morale : aux chaînes l’eau qu’on la tire !
Imprécation
Je t’emboride, gourouve et stélpique norangue.
je t’emboride de t’calpenner l’intence et te gouilles
la moultembilaire vosque d’une crépiture pangue
et te jumides la frigue près d’un hissair arzouille.
Je t’emboride, au sargue végline et altère,
qu’entraures l’éligence d’une létusque açode
laquelle la tentésine d’humblides en csiphère
et qui plenture l’histre en qui s’éroule Dod.
Sonnet
Ont enmori routatiques milaves
sous l’rocque chatiné par nitouraches.
Autant de vénisées de bors margaches…
Tant d’alnes en stermatant, estraves…
Jamais l’arphique goulni, des bounouraches,
n’a pas surbi autant de néroucaves.
C’était quand nous, aux vels et alibaves,
causimirèmes d’une veute de gopaches.
Mais çi de plus troupeuse m’paraît la stène
dont l’anse férique m’avait cléoint
la zure est nède, moult élentéenne…
Y’a que du vit et astrichis en téléhoint.
Me bourde, sous les noifes, la mélidène
Le linphe bourde aussi, réoint, préoint…
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Traduit du roumain par Tudor Miricặ.
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Lisez l’original en roumain=https://versionroumaine.wordpress.com/2016/02/10/versuri-in-limba-sparga-nina-cassian