Une fois, on s’aimera, dans une églogue louche,
Le soir quand les sauterelles goberont l’archevêché;
Une calopsitte de miel habitera ta bouche
Et mon soupir, par ceste, tu sauras imiter.
A ce moment funeste, mes illusions vont cailler,
Le ronron de la foi éclairant ton sourire ;
Le romantisme viendra, des pots et des pichets,
Tu comprendras, froussarde, je te protège du pire.
Des fraises te chanteront tricuspide mélopée,
Pareille au printemps des foules de marmots ;
Rachetant les années où tu fus éloignée,
T’arracheras de moi les tornades, aussitôt.
Délestés de la pique des bigarrées promesses,
Par notre rapprochement un mur on va monter.
Dedans la plus tranquille et fidèle forteresse,
Avec toi, l’adorée, je rêve de m’enfermer.
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Traduit du roumain par Cindrel Lupe
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Lisez l’original en roumain =
https://versionroumaine.wordpress.com/2017/05/22/ne-vom-iubi-odata-gheorghe-azap